‘Nous vous parlons d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre’ : les années 1980s. La France vivait alors de grands changements, changement politique avec l’arrivée du premier gouvernement de gauche de la Vème République, changements technologiques avec le lancement du Train à Grande Vitesse (TGV), mais aussi scientifiques : découverte du virus du SIDA, naissance d’Amandine : 1er bébé – éprouvette français.

Pendant ce temps, dans le Var, d’autres chercheurs, réunis autour des gestionnaires du Parc national de Port-Cros, s’interrogeaient sur le devenir du vaste herbier de posidonie qui ceinture l’île et occupe une grande partie des rades d’Hyères et de Giens. Prendre des mesures adaptées à la sauvegarde d’un écosystème quel qu’il soit, suppose de bien le connaitre, mais aussi d’être capable d’évaluer les impacts des activités humaines sur son existence.

Depuis sa création en 1963, le Parc national avait amassé un certain nombre de données sur l’herbier, mais elles étaient insuffisantes pour comprendre la totalité de son fonctionnement. Quant aux effets de la pêche, du mouillage, de la plaisance, aucune étude ne leur avait été consacrés. Le Comité Scientifique de Port-Cros présidé alors par le Professeur Roger Molinier, attirait régulièrement l’attention de la Direction du Parc, sur les signes de régression de l’herbier que ses membres constataient au cours de leurs plongées. Certes, ces régressions, Molinier et Picard dans un travail fondamental sur les herbiers de posidonie, les avaient abordées dès 1952.

Molinier et Picard puis, quelques années plus tard Augier et Boudouresque, avaient décrit aussi, dans des secteurs où le faible dynamisme provoquait davantage de sédimentation, la constitution de ‘récifs-barrières’ de posidonie affleurant à la surface de l’eau. C’était le cas dans le fond de l’anse de Port-Cros. Dès 1975, Boudouresque et ses collaborateurs notaient

la régression du récif-barrière de Port-Cros. Quelle pouvait être la cause de ces régressions ? C’est la question que le Parc national posa à son Comité scientifique. Certains membres avancèrent une origine naturelle. Face à des conditions hydrologiques et climatologiques changeantes en Méditerranée occidentale, cette plante millénaire avait pu se désadapter. La rareté de sa floraison comme celle de sa fructification, l’épuisement de ses mattes attestaient sans aucun doute du vieillissement des individus. Pour la grande majorité des scientifiques du Comité, ces régressions étaient plutôt le résultat de perturbations humaines agissant en synergie. Cette hypothèse restait toutefois à vérifier. Mais comment s’y prendre, lorsqu’on ne dispose pas de suffisamment de données sur le fonctionnement naturel de l’herbier, sa dynamique, ses peuplements ? L’enjeu était pourtant de taille, d’autant plus qu’on commençait à entrevoir la forte valeur de cet écosystème marin, pôle probable de biodiversité.

Se lancer dans l’étude de l’herbier de posidonie allait requérir des moyens humains importants, de nombreux scientifiques de disciplines diverses capables de travailler ensemble et de croiser leurs données, des moyens financiers adéquats et du temps, beaucoup de temps. Or, en tant que gestionnaire, le Parc national de Port-Cros avait besoin de réponses concrètes et rapides pour mener une politique de protection de l’herbier qui soit exemplaire. Il fallait donc apprendre à concilier recherche fondamentale et recherche appliquée et trouver les financements correspondants. Le budget alloué annuellement par le Parc national aux activités scientifiques, ne constituerait jamais qu’un apport limité, d’autant que son patrimoine naturel ne se limite pas au domaine marin. Pendant ce temps, à Paris, le Ministère de l’Environnement et la Mission Interministérielle de la Mer étaient régulièrement assaillis de demandes d’études sur la posidonie, émanant tant de laboratoires que de bureaux d’études ou d’associations écologistes.

Face à une pression constante, le Ministère de l’Environnement décida de n’avoir qu’un seul et même interlocuteur sur cette ‘thématique herbier’. La Mission Interministérielle de la Mer en décida également. Ensemble, ils se tournèrent vers le Parc national de Port-Cros. Véritable laboratoire en grandeur nature, le Parc avait démarré quelques années plus tôt, une politique scientifique. Une Attachée scientifique avait été nommée pour sa mise en place et pour assurer les relations avec le Comité Scientifique. Les premiers tomes des ‘Travaux Scientifiques du Parc national de Port-Cros’ recensant les recherches effectuées sur l’île, étaient régulièrement publiés. Des contrats d’étude avaient été institués avec chaque chercheur ou laboratoire bénéficiant d’un financement du parc, obligation leur étant faite en retour, de publier leurs travaux en priorité dans la revue scientifique du Parc. Enfin, la Direction du Parc travaillait en parfaite osmose avec son Comité Scientifique lequel regroupait la majorité des laboratoires et organismes intervenant en milieu marin méditerranéen. Le Parc national présentant toutes les références nécessaires pour être la cheville ouvrière souhaitée, scientifiques, gestionnaires du Parc national, Ministère de l’Environnement et mission Interministérielle de la Mer décidèrent la création d’un «Groupement d’intérêt scientifique» (GIS) sur le thème de la posidonie. Ils confièrent alors cette mission, à une équipe de quatre personnes composée de :

– Roger Molinier, Président du Comité scientifique du Parc national de Port-Cros,

– Alain Jeudy de Grissac, sédimentologue marin et membre de ce Comité,

– Patrice Lardeau, Chargé des relations extérieures du CNEXO et membre de ce Comité,

– Jannick Olivier, Attachée Scientifique du Parc national de Port-Cros.

L’équipe chercha dans un premier temps à définir la forme juridique de la future structure. L’acronyme GIS existait déjà en France, le CNRS l’avait initié pour regrouper ses laboratoires sur des thématiques communes afin de mutualiser les moyens et de faire avancer plus rapidement la recherche. Le GIS Posidonie devait-il être un ‘GIS CNRS’ ? C’est la question que se posa le groupe des quatre. Si l’exemple leur plut, en revanche son élaboration se révéla rapidement fort laborieuse. Considérant alors que la structure GIS n’était pas une ‘marque déposée’ par le CNRS, le groupe décida de s’en affranchir. Le futur GIS ne devait être ni un laboratoire de recherche ni un bureau d’étude, mais une interface entre le monde des chercheurs et le monde des utilisateurs. Pour concilier facilement recherche fondamentale et recherche appliquée, le modèle qui parut le plus adapté par sa souplesse de fonctionnement et sa rapidité de mise en œuvre, fut celui d’une «Association Loi 1901». Ce modèle fut donc retenu.

Alain Jeudy de Grissac et Jannick Olivier furent chargés ensuite d’étudier de plus près les spécificités d’une telle structure. Ils se retrouvèrent donc entre Marseille et Hyères, d’où ils provenaient respectivement, pour entamer une rédaction du projet d’association. C’est ainsi, que sur une table d’un petit bistrot de Sanary, dans l’enthousiasme de leurs trente ans, un bloc- note dans une main et le ‘Dalloz’ dans l’autre, ils élaborèrent, article par article, les statuts du futur GIS Posidonie. Cette écriture se déroula dans une atmosphère à la fois studieuse – il fallait terminer l’exercice avant la fin de l’après-midi – et détendue. Plus d’une fois, des éclats de rire vinrent ponctuer leurs réflexions. Après un sandwich avalé à la hâte, chacun repartit dans sa direction. De retour au siège du Parc, le document fut mis en forme puis faxé aux deux autres membres du groupe qui l’approuvèrent aussitôt. Il ne restait plus qu’à apposer, au bas du document, la signature de chacun des quatre membres fondateurs. De nouvelles allées et venues eurent lieu à cet effet entre les Bouches-du-Rhône et le Var. Une fois ces formalités accomplies, Jannick et Alain se retrouvèrent à nouveau, mais à Toulon cette fois, au siège de la Préfecture du Var pour faire enregistrer le document. C’était le 29 mars 1982. Quelle ne fut leur surprise – et aussi leur déception – de constater la célérité avec laquelle ce document fut enregistré au ‘Bureau des Associations’ : une poignée de secondes ! En échange, on leur remit un petit bordereau. Le GIS Posidonie était né ! Dans une sorte de mouvement d’humour, celui- ci parut au Journal Officiel le…1er avril 1982 !

A ce ‘GIS de papier’, il fallait maintenant donner corps et vie. Le groupe des quatre convoqua alors une ‘Assemblée Générale Constitutive’. Forte déjà de 25 adhérents, elle examina un à un les statuts existants et en proposa quelques améliorations pertinentes. Ainsi, par crainte que le nom de la structure ‘GIS Posidonie’ ne limitât son action qu’à l’espèce végétale, l’intitulé fut modifié en ‘GIS sur la posidonie et les herbiers qu’elle constitue’. De même, les conditions d’adhésion furent remaniées : désormais pour être membre du GIS Posidonie, il fallait ‘effectuer, avoir effectué, diriger ou avoir dirigé, financer ou avoir financé des études sur la posidonie et les herbiers qu’elle constitue’. Enfin l’article relatif à ses ‘moyens d’action’ fut élargi pour y inclure des cours, des conférences, des colloques.

Puis, aux 2/3 des voix des présents – comme l’exige le règlement – ‘l’Assemblée Générale Constitutive’ se transforma en ‘Assemblée Générale Extraordinaire’. Celle-ci lança un appel à candidatures pour constituer le ‘Conseil d’Administration du GIS Posidonie’. Outre les quatre membres fondateurs qui étaient candidats à ce titre et de droit, le premier Conseil d’Administration du GIS se composa donc de : Charles-François Boudouresque, André Guerin (Mission Interministérielle pour la Protection et l’Aménagement de l’Espace naturel méditerranéen), Mireille Harmelin-Vivien, Philippe Tailliez, André Manche (Directeur du Parc national de Port-Cros) et Alexandre Meinesz.

Dans la foulée, le Conseil d’Administration du GIS Posidonie désigna un Bureau :

– le Président : Charles-François Boudouresque,

– la Secrétaire : Jannick Olivier,

– le Trésorier : Alain Jeudy de Grissac.

Ce Bureau se mit aussitôt à l’œuvre pour présenter, au Conseil d’Administration réuni deux mois après, un logo et une politique d’information. Le logo du GIS (sous forme d’une vague) fut adopté.1_Olivier-Jeudy_herbier posidonie_logo1

On passa ensuite aux propositions destinées à faire connaitre le Groupement, à savoir des dépliants d’information rédigés par le Bureau ainsi qu’un ‘Cahier sur l’herbier’ en cours de rédaction par Charles-François Boudouresque et Alexandre Meinesz et financé par le Parc national de Port-Cros et le Parc naturel régional de Corse. Le Président lança aussi l’idée d’un « colloque sur la posidonie » qui rassemblerait 60 à 100 personnes. Les administrateurs virent là un excellent moyen de faire connaitre la nouvelle structure tant au niveau régional que national, à condition que l’événement soit bien relayé par les médias et les ‘actes’ du colloque publiés rapidement. Ces considérations furent actées et on arrêta les dates du 12 au 15 octobre 1983 pour cette manifestation. Il ne restait plus désormais qu’à trouver le lieu. Il devait être de qualité, situé sur les rivages de la Méditerranée française et…. peu onéreux.

Le Parc national de Port-Cros proposa que cette manifestation se tint, non pas sur l’île de Port- Cros où les capacités d’accueil sont limitées, mais sur l’île de Porquerolles. Le Parc y assurait déjà la gestion du domaine privé de L’Etat (soit la plus grande partie de l’île) et le siège du GIS Posidonie avait été fixé statutairement au ‘Hameau agricole de Porquerolles’ tout comme le Service Scientifique du Parc et sa filiale, le ‘Conservatoire Botanique National méditerranéen de Porquerolles’. En outre, l’année 1983 correspondait au 20ème anniversaire du Parc national de Port-Cros. Marquer cette étape par un colloque portant sur la caractéristique marine principale du parc, la posidonie, ne pouvait être qu’une excellente initiative. Le site de Porquerolles fut donc retenu pour le séminaire. Le Conseil d’Administration chargea alors le Bureau, de l’organisation de cette manifestation.

Sur l’île de Porquerolles, le ‘Centre de Perfectionnement des Gendarmes Auxiliaires’ (CPGA aujourd’hui IGESA), disposait d’une superficie intéressante pour accueillir un tel événement : un mess, une grande salle, plusieurs salles de travail et quelques possibilités d’hébergement. Jannick prit l’attache des Autorités militaires pour disposer du site aux dates convenues, puis elle se tourna vers les hôteliers et les loueurs privés pour s’assurer des capacités d’hébergement possibles en cette période de l’année, enfin elle se rapprocha des compagnies de navigation afin d’obtenir un forfait pour le transfert aller-retour de l’ensemble des participants. Face à l’ampleur d’une telle organisation, la fièvre gagna chaque membre du Bureau. Elle alla grandissant, au fur et à mesure que s’élevait le nombre de participants annoncés. Les prévisions de départ (60 à 100 personnes) furent rapidement dépassées. Deux mois après, on relevait déjà 160 inscrits (92 français et 76 étrangers). Le laboratoire de Charles-François Boudouresque était devenu une ruche où arrivaient quotidiennement des essaims de propositions de communications et de posters qu’il fallait photocopier, lire, examiner et discuter les unes après les autres.

Sur l’île de Porquerolles, le compte à rebours avait également commencé. C’était pour l’équipe du Parc, son tout premier séminaire. Aucun détail ne devait être laissé de côté, le moindre oubli sur une île prenant rapidement des allures catastrophiques. Les réunions internes se multipliaient pour répartir les tâches entre personnels du Parc et du Conservatoire de Botanique. Philippe Robert pour le Parc et Jean-Paul Roger pour le Conservatoire furent chargés de la couverture-photo de l’événement ainsi que des tirages immédiats pour les participants. Un labo-photo artisanal fut même installé à la hâte dans une pièce aveugle du Conservatoire, pour permettre les développements rapides. Cette initiative remportera un franc succès auprès des participants, chacun pouvant ainsi repartir chez lui avec sa photo-souvenir du séminaire. Les agents du Conservatoire intégrèrent dans leur planning de travail, la remise en état des abords du site de la manifestation ainsi que la végétalisation des salles et des extérieurs des bâtiments. Alain et Jannick continuaient à ‘lister’ le matériel indispensable au séminaire : banderoles, badges, photocopieuse, rétroprojecteurs, projecteurs de diapos, écrans, paper-board, micros… Parallèlement, le Bureau avait choisi le logo du séminaire, logo en forme de trident de Neptune qui allait devenir l’emblème définitif du GIS. Décliné en autocollants, il permit le balisage du trajet de la manifestation, depuis la Tour-Fondue à Giens jusqu’au lieu-même du séminaire, à Porquerolles. C’est en effectuant ce balisage qu’on se rendit compte de la nécessité d’avoir un ‘point d’accueil’ à l’arrivée des bateaux sur l’île, pour enregistrer les participants, leur remettre badges et information et les orienter vers leur lieu d’hébergement. La chambre de Commerce de Porquerolles nous prêta gracieusement un local en bois désaffecté mais idéalement placé sur le port. Il avait été construit des années auparavant pour les besoins du film ‘Pierrot le Fou’. Ce local, une fois nettoyé devint notre ‘point d’accueil’ ainsi que le lieu de stockage et de regroupement souhaité des bagages des participants avant leur acheminement par un véhicule du parc vers les lieux d’hébergement correspondants. En effet, le déplacement sur l’île se faisant essentiellement à pied, les participants se rendirent à la manifestation en marchant, pendant que leurs bagages étaient acheminés par un véhicule du parc jusqu’à leur hôtel.

Si, avec Alain, nous pensions avoir pensé tous les détails de l’organisation et planifié les différentes étapes, c’était sans compter sur la visite impromptue de Charles-François Boudouresque sur l’île. Ce matin-là, nous allâmes l’accueillir à l’arrivée du premier bateau : il était serein, le nombre de participants ne cessait d’augmenter, la presse était prête à couvrir l’événement, les communications allaient être de bon niveau. Le soleil brillait ce jour-là. La nuit précédente avait été particulièrement dure : un orage s’était abattu sur l’île et l’électricité avait été coupée par instants. De la boue, des sentiers détrempés, des nids de poule sur les chemins d’accès, de l’herbe folle un peu partout, c’était le décor que Charles-François découvrait au fur et à mesure de son avancée vers le site de la manifestation : le Cadran Solaire. Son visage commençait à s’assombrir. Nous pénétrâmes enfin dans les différentes salles du bâtiment. Elles étaient toutes occupées. De jeunes gendarmes jouaient au ping-pong en déployant une force peu commune, d’autres écoutaient de la musique à décibels élevés, un petit nombre s’était réfugié un peu plus loin pour jouer aux cartes tout en ponctuant leur jeu de cris de victoire magistraux. Des verres, des bouteilles jonchaient le rebord des fenêtres. Ce lieu abritait en fait la salle de cinéma et les salles de détente des jeunes auxiliaires de la gendarmerie. L’entretien des locaux, leur aménagement, le nettoyage des abords, la végétalisation de l’ensemble, avaient été programmés pour la manifestation, mais n’étaient pas encore réalisés. Pour des raisons évidentes de fonctionnement, nous étions convenus avec la Gendarmerie de ne prendre possession du lieu que deux jours avant la manifestation.

Nous eûmes beau commenter cette contrainte à Charles-François et l’assurer que tout serait fait à temps, son visage se fermait de plus en plus. A un certain moment, il arrêta ses pas, se tut et se mit à triturer nerveusement sa barbe : mauvais signe pour ceux qui le connaissent ! Nous continuâmes néanmoins à commenter les aménagements prévus salle par salle. C’était peine perdue, il ne nous entendait plus. Soudain, d’un ton rageur il évoqua l’annulation pure et simple de la manifestation à Porquerolles ! Notre bel enthousiasme venait d’en prendre un coup. C’est alors qu’Alain eut une idée de génie : il proposa à Charles-François d’aller visiter le logement qui lui avait été réservé ainsi que ceux, identiques, prévus pour les autres présidents de séance. Nous partîmes dans un silence pesant vers le ‘Pré des Palmiers’. Quand il découvrit ces constructions de style tunisien, toutes baignées de lumière, aux pièces agréablement meublées et aux balcons ouverts sur la mer, son visage s’éclaircit… sa voix aussi. Il laissa échapper : « enfin un endroit sympa où je vais pouvoir travailler avec d’autres scientifiques et partager sur les communications présentées ». Ouf, la situation se débloquait. Puis vint l’heure pour lui, de quitter l’île. En montant à bord du bateau, il nous regarda fixement et d’un ton ferme, il nous adressa cette mise en garde qui, des années après, résonne toujours à nos oreilles : « Attention, ne vous plantez-pas ! ». Ces paroles nous motivèrent encore plus. Nous savions que nous n’avions pas le droit à l’erreur. A compter de ce jour-là, nos nuits furent courtes, nos journées longues. Finalement tout fut près à temps. Le site put accueillir 250 participants, on nota une présence très active des élus ainsi qu’une participation de toutes les Administrations intéressées à la sauvegarde du milieu marin. Le séminaire fut un succès.

Désormais le GIS Posidonie pouvait voguer, il était connu et reconnu, déjà en route pour de nouvelles aventures.

Auteurs : Jannick Olivier et Alain Jeudy De Grissac

Retrouvez cette article dans l’ouvrage du GIS Posidonie “Plus de 30 ans au service de la protection et de la gestion du milieu marin“.