Introduction
Le GIS Posidonie a été créé pour répondre à un objectif précis : sauver l’herbier à Posidonia oceanica. Depuis les années 1950s, on devinait le rôle de l’herbier. Depuis les années 1960s, on assistait à sa régression. Mais que faire ? Pour agir, il faut comprendre. Pour comprendre, il faut étudier. Pour étudier, il faut un programme de recherches cohérent, optimisé, géré. L’idée du Ministère français de l’Environnement, au début des années 1980s, a été de confier au Parc national de Port-Cros la création d’une structure souple, un ‘Groupement d’Intérêt Scientifique’ (GIS), susceptible de gérer ce programme de recherche.
Olivier et Jeudy de Grissac et Boudouresque racontent l’histoire de la création du GIS Posidonie et l’aventure de la posidonie. La ‘feuille de route’ fixée par le Ministère de l’Environnement était simple : rassembler tous les acteurs, les scientifiques, bien sûr, dispersés dans de multiples structures de recherche (laboratoires, universités, CNRS, CNEXO – l’ancêtre de l’IFREMER), souvent en compétition, mais aussi les gestionnaires, encore plus dispersés, et enfin, les ‘amateurs’, du professeur de lycée aux membres d’associations de protection de l’environnement, du bénévole au journaliste, amateurs dont le rôle est incontournable pour informer le grand public et obtenir son adhésion. On ne parlait pas encore de ‘gouvernance’.
Qui aurait pu imaginer, en 1982, que le GIS Posidonie existerait encore au-delà de l’an 2000, cet horizon si lointain qu’on avait du mal à l’imaginer autrement que dans la science-fiction
(‘2001, Odyssée de l’espace’), pour ne pas parler de la deuxième décennie du 21ème siècle ? Dans une France caractérisée par la ‘stratégie de la poule’, une telle longévité est étonnante. La stratégie de la poule, c’est le besoin compulsif de changer sans cesse les structures, les apparences. Quand arrive une voiture (un problème), sur une route, la poule qui est à droite éprouve le besoin impératif de passer à gauche ; celle qui est à gauche traverse vers la droite. Il ne faut pas dramatiser : il est rare qu’elles se fassent écraser. De plus, la question ‘Why does the chicken cross the road’ est une source inépuisable de devinettes et de réflexions plus profondes qu’il n’y parait. Quoi qu’il en soit, entre 1982 et 2013, le Ministère de l’Environnement a changé (au moins) 10 fois de nom, des universités ont été créées, ont changé de nom, ont fusionné, aucun des laboratoires universitaires de l’époque n’a survécu, pas plus que la plupart des structures administratives, à l’exception du Parc national de Port-Cros. Et cette conver- gence dans la survivance est sans doute plus qu’une coïncidence : un symbole.
Comment expliquer la longévité du GIS Posidonie ?
Plusieurs pistes se présentent, qui ne s’excluent pas. (i) Il répondait à un réel besoin, et ce besoin existe toujours. (ii) Les femmes et les hommes qui ont présidé à son destin (e.g. Conseil Scientifique et d’Administration, CSA) ont été de ‘remarquables gestionnaires’ (à considérer bien sûr avec humour) et des ‘visionnaires’ (idem). (iii) Les femmes et les hommes qui ont réalisé, au jour le jour, ses objectifs (chargés d’études, chargés de recherches, contractuels, bénévoles), ont été exceptionnels. (iv) Le GIS Posidonie a su évoluer, sans perdre ses repères ni son âme. (v) Il a su ‘rester à sa place’, celle d’une structure-outil, efficace mais discrète.
Le GIS Posidonie a répondu à un besoin qui existe toujours
C’est sans doute vrai. Entre la recherche universitaire de haut niveau ponctuée par des publi- cations dans des revues à Impact Factor (IF) élevé, et les bureaux d’étude, chargés principale- ment de mettre en œuvre des routines, il existe une zone de recouvrement et d’interaction. C’est l’espace occupé par le GIS Posidonie. Et cet espace correspond, de plus, aux recom- mandations récurrentes des organismes de recherche nationaux (CNRS, IRD, Universités, etc.). C’est pour cela que le GIS Posidonie est officiellement associé à plusieurs grandes universités françaises (Aix-Marseille Université, Università di Corsica Pasquale Paoli, Université de Nice Sophia-Antipolis, etc.). Les gestionnaires expriment des besoins ; les scientifiques (au sens large) ont des idées, mais n’ont pas toujours le temps ni les moyens humains de les tester ; le GIS Posidonie, grâce à son équipe permanente, a souvent constitué la synthèse entre besoins, idées et validation.
Les responsables du GIS Posidonie ont été remarquables et visionnaires
Il s’agit ici des membres du CSA, le Conseil Scientifique et d’Administration. Lors de sa création, le CSA réunissait des scientifiques (au sens large) et des gestionnaires. La judiciarisation crois-
sante de la société française, sur le modèle nord-américain, et les recommandations de la Cour des Comptes, ont conduit les gestionnaires à se désengager progressivement, ce qui est regrettable sur le plan intellectuel, mais logique et compréhensible. Quoi qu’il en soit, le CSA, en réunissant autour de projets communs des scientifiques issus de laboratoires très divers, a permis de dépasser les antagonismes et les rivalités. Aussi loin que je me souvienne, les réunions du CSA et les Assemblées Générales (AG) ont été des moments de consensus et de convivialité. Des idées y ont émergé ; étaient-elles ‘visionnaires’ ? Probablement pas (même s’il est trop tôt pour en juger) ; ces idées étaient simplement ‘dans l’air du temps’ ; l’originalité consistait à les exprimer clairement, puis à les mettre en œuvre concrètement.
Le GIS Posidonie a bénéficié de la collaboration de femmes et d’hommes exceptionnels.
C’est certainement vrai. La commémoration des 30 ans du GIS Posidonie est l’occasion de leur rendre hommage. La liste de tous ceux qui, pour un stage, un contrat de courte durée ou une collaboration de longue durée, ont accompagné le GIS Posidonie, est impressionnante. Ceux qui sont partis occupent aujourd’hui des postes de responsabilité, parfois prestigieux, dans des organismes en charge de la gestion de l’environnement et dans des institutions de recherche, en France et à l’étranger. Si le GIS Posidonie les a aidés à réaliser leur projet, il peut en retirer une légitime fierté. Il est difficile de citer ici tous ceux qui ont joué un rôle majeur dans l’aventure du GIS Posidonie, mais il est impossible de ne pas mentionner Delphine Willsie et Alain Jeudy de Grissac (organisation du workshop fondateur sur Posidonia oceanica de 1983, puis publication des Actes), Vincent Gravez (le moteur du GIS Posidonie pendant 15 ans), Eric Charbonnel, Patrice Francour et, pour l’époque actuelle, Genny Astier, Denis Bonhomme, Patrick Bonhomme, Maia Fourt, Adrien Goujard, Elodie Rouanet et l’équipe permanente Laurence Le Diréach, Patrick Astruch, Thomas Schohn et Bruno Belloni.
Les thématiques du GIS Posidonie ont évolué
Le peuplement éponyme et fondateur, l’herbier à Posidonia oceanica, a parfois été minoritaire par rapport aux questions abordées. Le GIS Posidonie a joué un rôle important, en particulier, dans (i) des programmes consacrés à la sauvegarde du phoque moine Monachus monachus (une espèce en danger critique d’extinction), (ii) dans la protection d’un certain nombre d’espèces (en France, puis en Europe), (iii) dans les réseaux de surveillance de la qualité du milieu marin (basés en particulier sur un indicateur biologique, la posidonie), (iv) dans l’étude et la gestion des invasions biologiques (en particulier Caulerpa taxifolia et C. cylindracea), (v) dans la compréhension de l’effet-réserve (effet des Aires Marines Protégées, AMPs) et (vi) dans l’étude de la pêche artisanale (une forme de pêche dont le rôle écologique et social est majeur en Méditerranée, mais qui est souvent négligée en Europe, par rapport à la pêche hauturière et/ou industrielle). Cette évolution des thématiques épouse l’émergence successive de problèmes de gestion. Le CSA a fait preuve d’une grande sagesse, d’un certain côté ‘anglo- saxonne’, en conservant le nom de ‘GIS Posidonie’. L’une des qualités des anglo-saxons (qui ont peut-être aussi quelques défauts) est en effet de savoir conserver, parfois pendant des siècles, des noms emblématiques qui, en France, auraient été changés 20 fois dans le même laps de temps ; c’est le cas par exemple du PhD (Philosophiae Doctor, docteur en philosophie), doctorat qui, depuis très longtemps, n’a plus rien à voir avec la seule philosophie.
Le GIS Posidonie a su ‘rester à sa place’
Le GIS Posidonie n’est ni un laboratoire universitaire, cherchant une reconnaissance nationale et internationale, ni une administration, en quête de légitimité. Sa place est celle d’une struc- ture-outil, au service de la recherche et des administrations. Là aussi, le CSA a fait preuve de sagesse, en veillant toujours à maintenir le GIS Posidonie à la place qui est la sienne. Pour l’équipe permanente du GIS Posidonie, il peut être frustrant de rester généralement dans l’ombre, et de laisser la lumière, la ‘gloire’ aux universitaires et aux administrations. Mais c’est à la fois la règle du jeu et le passeport pour la longévité exceptionnelle mentionnée plus haut : il n’y a jamais eu de compétition entre le GIS Posidonie, les institutions universitaires et les structures administratives. Ceci étant dit, pour ceux qui cherchent à tracer le rôle du GIS Posidonie dans l’avancement des idées, il est possible de trouver son logo, souvent discrètement repoussé en deuxième page ; il est possible de trouver son nom parmi les co-auteurs de centaines de publications et de documents ; il est possible de trouver son nom sur la couverture de la vingtaine d’ouvrages qu’il a publiés en qualité d’éditeur.
‘Et si tu n’existais pas ?’
Et si le GIS Posidonie n’avait pas existé, ou n’existait plus ? L’avancement de la science serait- il aujourd’hui différent, dans les thématiques dans lesquelles il a été impliqué ? La protection et la gestion des milieux naturels méditerranéens auraient-elles pris des directions différentes, peut-être moins efficaces, mais peut-être éventuellement meilleures ? Il est évidemment difficile, sinon impossible, de répondre à cette question (mais voir plus bas !).
Il s’agit d’une question générale concernant la Science. Si Charles Darwin n’avait pas formalisé en 1859 ses idées sur l’évolution, en serions-nous restés au créationnisme ? Bien sûr que non ! L’idée de l’évolution constituait un concept en marche depuis longtemps. D’autres que Charles Darwin l’auraient portée, éventuellement un peu plus tard et avec des nuances. Par exemple Alfred Russel Wallace. Si James Watson et Francis Crick n’avaient pas publié en 1953 la struc- ture en double hélice de l’ADN, serait-elle restée inconnue ? Bien sûr que non ! De même, bien qu’infiniment plus modestes que les découvertes mentionnées ci-dessus, la plupart des avancées que l’on peut mettre en relation avec le GIS Posidonie auraient certainement existé. Mais est-ce bien sûr ? Examinons en détail l’une de ces avancées.
La protection légale de Posidonia oceanica en France (Arrêté du 19 Juillet 1988), constitue un évènement majeur, fondateur, pour la protection et la gestion de la Méditerranée. Désormais, il est interdit de la détruire, de la transporter (…), de l’utiliser, vivante ou morte, en totalité ou en partie. Tout d’abord, il convient de noter que, sur le plan de la communication, c’est un coup de maître, car l’espèce est ‘visible’, aisément reconnaissable, présente le long de toutes les côtes méditerranéennes et facile à populariser auprès du grand public. Ensuite, c’est ‘l’effet parapluie’ car, en protégeant la posidonie, on protège les immenses zones marines où elle vit et les milliers d’espèces qui fréquentent les herbiers, espèces affublées de noms latins rébarbatifs, parfois reconnaissables par les seuls spécialistes et peu susceptibles d’émouvoir le grand public. Enfin, c’est ‘l’effet boule de neige’ : la posidonie a été reprise dans la ‘Directive Habitats’ de 1992 de l’Union Européenne (UE) et va ainsi constituer l’un des principaux éléments servant à déterminer les ‘zones Natura 2000’, dans tous les pays méditerranéens de l’UE. La posidonie a été également insérée dans les annexes des Conventions de Berne et de Barcelone (1996) et dans le Plan d’Action pour la Méditerranée (PAM, UNEP).
Il serait tout à fait incorrect d’attribuer le mérite de la protection de Posidonia oceanica au seul GIS Posidonie. Quand un Ministre signe un arrêté de protection (s’agissant du milieu marin, il y en a en fait deux : celui de l’environnement et celui de la mer), il y a des membres de son cabinet (conseillers) qui ont glissé l’arrêté dans son parapheur, il y a de nombreux gestionnaires qui ont convaincu les conseillers de la nécessité de cet arrêté, il y a enfin toute la communauté scientifique qui, pendant des années, a démontré aux gestionnaires l’utilité de la protection, tout en en popularisant l’idée, c’est-à-dire en la rendant socialement acceptable. L’arrêté de protection est donc le sommet d’une immense pyramide. Le mérite n’en revient certes pas au seul GIS Posidonie, mais le GIS Posidonie a d’autant plus joué un rôle significatif qu’il réunissait deux niveaux, celui des scientifiques et celui des gestionnaires, tout en contribuant à rendre la protection non seulement socialement acceptable mais aussi revendiquée par la Société.
On peut penser que, avec ou sans le GIS Posidonie, avec ou sans les gestionnaires et la com- munauté scientifique des années 1980s, l’importance des herbiers de posidonie et des services écosystémiques qu’ils génèrent auraient tôt ou tard abouti à leur protection. Leur protection, certainement. Mais sous quelle forme ? Il existe de nombreuses formes de protection, au niveau juridique. Le fait de doter la posidonie d’un statut de protection très fort, le même que celui qui est affecté à une espèce en danger critique de disparition, comme le phoque moine Monachus monachus, ou à des espèces en danger de disparition, comme certaines espèces de mammi- fères marins, n’allait pas de soi. Les herbiers de posidonie étaient certes en régression, cette régression avait de graves conséquences, en particulier au vu des services écosystémiques qu’ils fournissent, mais la menace n’était pas de même nature que celle qui plane sur l’avenir du phoque moine. Le choix d’un statut de protection très fort n’allait donc pas de soi. Ce choix a été rendu possible grâce à une extraordinaire dynamique, à une sorte de lame de fond. Si la protection de la posidonie était intervenue plus tard (années 2000 par exemple), le statut de protection aurait été plus souple, plus flou et donc inefficace, comme tant d’autres statuts de protection. L’effet parapluie, puis l’effet boule de neige n’auraient pas existé.
L’histoire, l’évolution, sont-elles déterministes ou contingentes ? Cela fait l’objet de vastes débats. Le déterminisme signifie qu’un évènement doit se produire, dans un contexte donné, tôt ou tard. La contingence signifie qu’il peut se produire ou ne pas se produire, qu’il y a une part de hasard. Dans le cas de la posidonie, on peut considérer que sa protection était déterministe, mais que le statut fort de protection dont elle a bénéficié, avec ses conséquences en cascade, était contingent. La protection des milieux naturels de Méditerranée, telle qu’elle est mise en œuvre en ce début de 21ème siècle, est donc sous l’influence des choix qui ont été faits par des femmes et des hommes des années 1980s, en particulier au sein ou autour du GIS Posidonie.
Des séquences similaires à celle qui concerne la protection de Posidonia oceanica peuvent être retracées : protection d’autres espèces, invasions biologiques, etc. Elles font l’objet d’un certain nombre d’articles du présent volume.
Conclusions
La posidonie Posidonia oceanica fait aujourd’hui l’objet de plusieurs centaines de publications par an. Des dizaines de laboratoires, plus d’une centaine de chercheurs, s’y consacrent. Malgré cet effort considérable, qui traduit bien l’importance qui lui est reconnue, la posidonie garde beaucoup de mystère. Il est probable que la plupart des jeunes chercheurs qui travaillent aujourd’hui sur la posidonie, en Méditerranée et en Europe du Nord, n’aient jamais entendu parler du GIS Posidonie. C’est compréhensible. Les travaux antérieurs à ‘l’ère pdf’ ont du mal à exister, surtout quand ils ne sont pas écrits en anglais. Du reste, comme indiqué plus haut, la vocation du GIS Posidonie n’est pas, et n’a jamais été, de constituer une structure de recherche. Il en va de même de toutes les thématiques abordées, pendant trois décennies, par le GIS Posidonie, soit au travers des chercheurs et des gestionnaires qui en sont membres, soit grâce à son équipe permanente.
Pour tous ceux qui ont participé à l’aventure du GIS Posidonie, pour quelques mois, quelques années ou plus d’une décennie, que ce soit en qualité de scientifiques, de gestionnaires ou de salariés, peu importe la reconnaissance officielle. Cette reconnaissance a d’ailleurs eu lieu, paradoxalement non pas en France, mais en Italie. Les acteurs ‘historiques’ sont aujourd’hui dispersés dans le monde, ils appartiennent à de multiples structures scientifiques et adminis- tratives, mais ils gardent le souvenir ému de cet engagement fort et efficace, d’une aventure humaine et scientifique.
Je me souviens en particulier de l’agitation frénétique, dans les semaines précédant les congrès scientifiques organisés par le GIS Posidonie. Je me souviens du désarroi de l’équipe permanente (les salariés) face à des attaques ‘à la kalachnikov’, dont l’origine est ici hors-sujet, lors des programmes sur Caulerpa taxifolia et les invasions biologiques. Je me souviens de la fierté de tous et j’entends encore le bruit caractéristique du bouchon de champagne, lorsque l’arrêté sur la protection d’une dizaine d’espèces méditerranéennes a été publié au journal officiel.
A côté des ‘success stories’, il y a eu également des échecs. Celui qui me marque le plus est en relation avec les invasions biologiques. Après deux programmes européens et de multiples programmes nationaux gérés par le GIS Posidonie, programmes qui démontraient le risque d’une part, la faiblesse dramatique de la législation française en matière d’espèces exotiques d’autre part, il est triste de constater que rien n’a évolué au cours des deux dernières décennies. La France était et reste l’un des pays les plus arriérés au monde en matière de prévention des introductions d’espèces. Sa législation n’est même pas au niveau de celle du Zimbabwe. Les ministres successifs en ont été conscients, mais le lobby des animaleries et des jardineries a été le plus fort, alors même que leur poids économique n’est pas démontré. Comment expliquer cette surprenante complaisance ? Oui, je suis en colère.
Mais je préfère terminer sur les succès. Ils sont nombreux, même quand le GIS Posidonie, ses membres et ses salariés n’y ont été que des acteurs parmi d’autres. Ma conviction est que ce rôle a été plus important que ce qu’il parait, au vu de la littérature scientifique et des documents officiels.
Au fond, le plus grand succès du GIS Posidonie n’est-il pas que ses partenaires se soient appropriés ses idées, ses méthodes et ses succès ?
Auteur : Charles F. Boudouresque
Retrouvez cette article dans l’ouvrage du GIS Posidonie “Plus de 30 ans au service de la protection et de la gestion du milieu marin“.