Le GIS Posidonie inventorie les espèces, décrit les paysages sous-marins, cartographie les fonds marins.

Le GIS Posidonie étudie les aires marines protégées et les récifs artificiels comme outils de gestion des usages et de conservation du milieu côtier.

Le GIS Posidonie développe des outils et des méthodes de surveillance de la qualité du milieu marin.

Le GIS Posidonie réunit des scientifiques et des gestionnaires méditerranéens pour améliorer la gestion et la connaissance des écosystèmes méditerranéens.

L’engagement du GIS Posidonie dès sa création, en 1982, pour la connaissance et la préservation du milieu marin, a permis la protection de la posidonie par la loi française (arrêté du 19 juillet 1988). Il est à l’initiative de la création du réseau de surveillance posidonie, qu’il a coordonné de 1984 à 2004. Ce système de surveillance utilisant la posidonie comme bioindicateur de la qualité globale du littoral comptait 33 points de suivi en région PACA. Cette série longue d’observation a servi de modèle à d’autres pays européens comme l’Espagne et l’Italie.

Le GIS Posidonie s’est également engagé dans la protection d’autres espèces marines (1991), telles que la grande nacre, l’oursin diadème, la grande cigale (arrêté du 26 novembre 1992), la mise au point et le suivi d’indicateurs biologiques et physico-chimiques de la qualité du milieu marin (1993) et la gestion des aires marines protégées (Parc national de Port-Cros, réserve de Scandola en particulier).

Le GIS Posidonie a parallèlement réalisé de nombreux programmes de suivi des écosystèmes méditerranéens dont la coordination scientifique et la gestion de deux programmes LIFE européens (1993 à 1995) puis (1996 à 1999) sur l’expansion de l’algue tropicale Caulerpa taxifolia en Méditerranée financés par les collectivités locales, l’Etat et la Commission Européenne. Le GIS Posidonie est bénéficiaire associé au programme LIFE intégré Marha dédié aux habitats Natura 2000 porté pour 8 années par l’Agence Française de la Biodiversité (2017-2025).

Le GIS Posidonie a participé aux programmes euro-méditerranéens dédiés aux réserves marines :

  • ECOMARE (MASTIII-1999-2000) action concertée faisant le point sur les connaissances et compétences sur les réserves marines en Méditerranée et leur gestion portée par Raquel Goni de l’IEO-Baléares;

  • BIOMEX (2003-2005), programme DG Pêche démontrant l’exportation de biomasse à partir des réserves méditerranéennes porté par Serge Planes du CNRS-EPHE Perpignan;

  • EMPAFISH (2006-2009), programme DG Pêche démontrant l’efficacité des réserves marines en tant qu’outils de gestion de la pêche, porté par Angel Perez-Ruzafa de l’université de Murcia.

Il a également été partenaire de programmes nationaux LITEAU du Ministère de l’Environnement :

  • PAMPA (2008-2010) dédié aux indicateurs de la performance d’aires marines protégées pour la gestion des écosystèmes côtiers, des ressources et des usages porté par Dominique Pelletier de l’IFREMER;

  • FHUVEL (2010-2012) sur la caractérisation de la fréquentation humaine sur le littoral et la détermination d’indicateurs de vulnérabilité écologique porté par Thierry Tatoni de l’IMBE-CNRS.

Le GIS Posidonie est porteur de 3 programmes bénéficiaires de fonds européens FEAMP en lien avec la pêche professionnelle :

  • NURSERHY (2017-2018) dédié à l’échantillonnage des juvéniles de poissons dans les salins d’Hyères et à l’étude de leur rôle fonctionnel de nurserie pour certaines espèces côtières (FEAMP régional – GALPA Galica).

  • BABYCROS (2019-2020) consacré à la localisation, la cartographie et la caractérisation des petits fonds les plus sensibles au regard de leur rôle de nurserie pour les poissons côtiers dans l’aire marine adjacente du Parc national de Port-Cros (FEAMP régional – GALPA Galica).

  • PACHA (2019-2021) ‘Prises accidentelles, captures et habitats essentiels d’espèces d’intérêt halieutique sur le territoire de l’Observatoire de Port-Cros’ : des données quantitatives concernant les captures saisonnières et qualitatives concernant les pratiques, les périodes et les zones de capture des principales espèces pêchées et leur reproduction seront également collectées. Ainsi, les connaissances des pêcheurs, des gestionnaires, la littérature scientifique, et les données issues d’une enquête historique seront mises en commun pour réfléchir à une gestion tenant davantage compte des écosystèmes. La faisabilité de mise en place d’interdictions temporaires ou de repos biologique (acceptabilité, critères d’évaluation, zones, surfaces, durée) sera en particulier étudiée (FEAMP national mesure 40).

L’Agence des Aires Marines Protégées a confié au GIS Posidonie le post-traitement des données photo et vidéo collectées dans le cadre des campagnes MEDSEACAN et CORSEACAN sur les canyons de Méditerranée française (2010-2013).

A travers ces programmes le GIS Posidonie a contribué et contribue encore à la connaissance sur :

  • la protection et le suivi des herbiers de posidonie du littoral méditerranéen;
  • la préservation de la biodiversité marine et les espèces à protéger y compris dans les canyons profonds;
  • les aires marines protégées;
  • les récifs artificiels en tant qu’outils de gestion de la bande côtière;

Et a développé de nouveaux outils tels que :

  • la cartographie sous-marine à l’aide de traitement d’image et l’utilisation du SIG (Système d’Information Géographique) pour la représentation des écosystèmes et la gestion des activités humaines;
  • les méthodes de suivi de l’effort de pêche dans les aires marines protégées;
  • le traitement des données vidéo et la gestion de bases de données incluant des images, des observations et des données chiffrées.

Le GIS Posidonie est également éditeur d’ouvrages et d’outils pédagogiques de connaissance de l’environnement marin. Il s’est, en effet, donné une mission d’information auprès des gestionnaires et usagers du milieu marin mais aussi des enseignants et des médias. Il a d’ailleurs organisé de nombreuses réunions et colloques et édite des ouvrages scientifiques et de vulgarisation.